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La caverne de Loupzaru

Un blog qui parle de BD, mangas, comics mais aussi romans, films et séries.

Alien le huitième passager

Alien le huitième passager

Dans le futur, un vaisseau spatial chargé de rapporter sur Terre du fer capte lors du voyage de retour un étrange signal radio. Intrigués, les sept passagers décident d'accoster sur la planète indiquée afin d'aller voir de quoi il s'agit. Mal leur en prend. Ils vont en effet embarquer bien malgré eux un monstre extraterrestre des plus singuliers, Alien.

Alien possède plusieurs formes. D'araignée tentaculaire, il va devenir au fil du temps une créature plus ou moins humanoïde à l'aspect des plus repoussants. Redoutable prédateur vorace et plutôt intelligent, il possède aussi un puissant acide corrosif en guise de sang et se montre particulièrement sournois. Un adversaire bien difficile à abattre qui va jouer une partie de cache cache avec les astronautes à bord de l'immense navette.

Réalisé en 1979 par Ridley Scott, Alien le huitième passager est le premier long métrage d'une imposante saga dont le cinéma américain a le secret. Véritable histoire d'horreur reprenant aussi des codes du thriller, cette œuvre a rencontré un grand succès et s'est hissé au rang de film culte.

Pourtant, il a aujourd'hui beaucoup vieillit. Son rythme est très très lent. Ok, cela peut se comprendre au début pour instaurer du suspense mais la mise en scène ne s'accélère jamais, y compris à la fin. C'est un gros problème qui devient difficile à supporter pour un spectateur des années 2020.

Second défaut de taille, ses scènes d'actions. Certes, le design du monstre est particulièrement réussi. Mais il n'attaque que très peu. Son nombre de victimes étant peu élevé, il doit adopter un comportement mesuré pour tenir en haleine le public pendant plus d'une heure. Ca, on peut le comprendre. Mais cela n'explique en aucun cas pourquoi on a droit à aucun affrontement digne de ce nom.

Alien le huitième passager ne joue en aucun cas la carte du spectacle mais plutôt celle de la présence suggérée, ce qui peut paraître surprenant de la part d'un blockbuster américain. Par conséquent, les couloirs interminables du vaisseau impressionnent presque plus. Le réalisateur insiste là dessus. A l'instar des humains, on se sent nous aussi prisonniers de cet immense bloc de feraille qui défie à l'heure actuel notre entendement sur le plan technologique.

Evoquons les personnages. Ceux ci s'avèrent malheureusement très creux hormis d'eux d'entre eux. Le premier se nomme Ash (Ian Holm). Responsable du domaine scientifique, ce savant prend toujours curieusement la défense de l'extraterrestre qui constitue au départ un être plutôt chétif. Cela a le don d'énerver au plus haut point Ripley (Sigourney Weaver). Cette jeune femme préconise la prudence et le respect stricte des consignes de sécurité, ce qui va la conduire souvent à se disputer avec ses collègues. En vain...

Alien le huitième passager dispose d'un bon scénario et de jolies surprises. Mais ce qui était encore épatant en 1979 devient souvent prévisible aujourd'hui, ou à défaut provoque beaucoup moins d'effets. C'est donc une certaine déception. Contrairement à de nombreuses autres franchises (La planète des singes, Hurlements...), il n'a pas su bien vieillir jusqu'à nos jours. C'est plutôt ballot pour un film sensé se dérouler dans le futur.

Note : 6,5/10

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